lundi 30 juillet 2012

Tout ce qu’on ne m’a pas dit - coup de gueule sur les liseuses

Cela fait des mois que je louchais sur les liseuses. Kobo, Kindle, Cybook, tout se mélangeait un peu pour moi, l’idée de passer à la lecture numérique me terrorisait un peu, j’avais l’impression que les livres de mes étagères me faisaient les gros yeux quand je pensais à ce tout petit objet qui peut renfermer des centaines de mondes pour quelques centaines de grammes. Je les regardais, les comparais, lisais des articles dessus. J’en avais envie depuis des mois quand, n’y tenant plus, je me suis jetée à l’eau et j’ai choisi la Kobo, que j’ai demandée à mon anniversaire. En plus, puisque je pars en voyage, cela va m’être d’autant plus utile que je ne pourrai pas partir avec une valise pleine de bouquins, à mon grand désarroi (pas question de rester sans livre, et de devoir lire des livres trouvés dans les librairies locales par défaut – ce système d’échanges entre routards est toutefois une chose extra, mais j’aime avoir la certitude d’avoir toujours un livre en avance, un bon, au cas où… Et là ce n’est pas un mais 1000 que la Kobo permet d’emmagasiner, quel bonheur ! Un mois d’autonomie, des milliers de titres gratuits (« tous les classiques sont dispo », j’aimerais qu’on me définisse le mot « tous », mais nous verrons cela plus loin), que demander de plus ? (beaucoup, en réalité)

Mon amoureux m’en a donc offert une, avec une pochette et une petite lampe pour lire quelles que soient les conditions. Hourra ! Merci merci !
Lorsque je me suis penchée sur la question, j’ai été surprise de ne pas trouver de mode d’emploi, ni papier ni sur internet. Je me suis dit que ça devait être si intuitif que ce n’était pas la peine, et en plus c’est supposé être pour tous les publics, en particulier les personnes âgées qui peuvent augmenter la taille de la police à leur guise. Et puis le vendeur de la FNAC m’avait assuré, quelques semaines auparavant, que c’était d’une simplicité enfantine, presque aussi simple que de brancher un grille-pain. J’aurais dû me méfier du « presque ». J'ai téléchargé le logiciel "kobo" et ai créé un compte,comme l'écran d'accueil me le demandait. Puis, plus rien.   Comment charger des livres qu'on n'achète pas via la FNAC ? Impossible de trouver la réponse, ni sur des blogs, ni sur le site de la FNAC (évidemment...) Alors je suis allée à la FNAC, pour demander si on pouvait m'expliquer, car je ramais sérieusement. On m'a envoyer paître, me prenant pour une idiote illettrée, me disant que c'était d'une simplicité enfantine. Ah bon ? Pourquoi ni moi ni mon amoureux n'y parvenons facilement alors ? Puis, dans une autre FNAC (je ne me laisse pas démonter), on m'a dit dédaigneusement "Ben, le mode d'emploi il est dans la Kobo - ah oui, à quel endroit exactement ? - Dans aide mademoiselle!"
Oui, quand on va dans les paramètres, on a le menu d'aide, et là il y a le mode d'emploi... ils n'auraient pas pu placer ça ailleurs, et le nommer autrement, je ne sais pas disons "mode d'emploi" ?
Mais passons. 

Après avoir TOUT lu, j'ai compris que ça allait être bien compliqué. Si on ne charge pas les quelques centaines de livres (beaucoup de SF, de romances à la Steele, et quelques classiques) de la FNAC, alors il fallait charger un second logiciel, pour les livres qu'on prendrait ailleurs. Evidemment, les deux logiciels n'ont aucune similitude, ils sont compliqués pour rien tous les deux... 

Je me suis rendue compte que les ebook étaient franchement chers : ils ne se basent pas sur les prix des poches mais des beaux livres : un bouquin qui coûte 17€ en librairie coûtera 14€ en ebook... et il n'y a pas tant de choix que ça : on a évidemment tous les Guillaume Musso, Marc Lévy et les Anna Gavalda, par contre impossible de trouver un quelconque Marguerite Duras ou Nancy Mittford. GROSSE DECEPTION donc. Et le pire ? Impossible de se partager des livres, ou alors je suis sotte et n'y parviens pas. Donc, moi qui achète mes bouquins et les donne à lire à mon amoureux après, ou alors je les revends, les fais tourner etc., ce n'est pas possible avec les livres numériques...

Le clou a été lorsqu'en pleine lecture de mon premier achat, tout s'est arrêté : la Kobo s'est réinitialisée sans crier gare et sans que je lui demande quoi que ce soit : après avoir sué et paniqué de ne plus retrouver tous les bouquins que j'avais mis des heures à charger, j'ai pu remettre ma bibliothèque d'ebook à peu près correctement (quelques uns se sont perdus en route) mais l'interface avait complètement changée !! 

C'est une belle invention que la liseuse, mais si c'était plus intuitif et si les distributeurs étaient moins gourmands  au niveau des prix, ça pourrait beaucoup mieux marcher me semble-t-il (et si les vendeurs de la FNAC étaient moins c***) Du coup, un livre numérique coûte cher si on espère avoir une nouveauté, mais en plus il est exclusif et on ne peut pas le partager. Zut alors, parfois, il faut peut-être simplement s'en tenir au papier!! Vais-je finalement l'emporter, cette valise de bouquins ?

Et vous, quelle expérience avez-vous des livres numériques?
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lundi 23 juillet 2012

De belles vacances pendant lesquelles je ne chôme pas !

Comme je vous le disais, j'ai retrouvé l'été. Avec lui ses joies de bons repas sur la terrasse face à la mer, l'essayage de mon nouvel appareil photo qui va sous l'eau, la lecture, le farniente, les ballades... et la préparation de mon voyage, qui me prend beaucoup de temps et d'énergie. Parfois j'ai envie de tout envoyer valser ! Il y a pas mal d'inconnues, même si les choses se précisent. Envoyer tout valser car il faut faire des choix, tel parcours, telle réserve naturelle plutôt que celle-là... en même temps, je ne veux pas tout prédéfinir à l'avance, mais comme j'ai quelques périodes butoir (fin de visa, association humanitaire, arrivée potentielle de ma famille, de mon amoureux...) il faut organiser globalement sans être trop précise pour me laisser la possibilité d'être flexible tout au long du voyage ! Et puis il faut que je me mette à apprendre un peu d'hindi, ce n'est pas gagné, mais IL LE FAUT! Du coup tout cela m'occupe beaucoup !

Et vous, comment allez-vous ?
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dimanche 15 juillet 2012

J'ai retrouvé l'été

Ne cherchez plus, nordistes désespérés. J'a retrouvé le soleil et l'air chaud si caractéristique de l'été : c'est en Provence que ça se passe ! Après des semaines dans la grisaille parisienne navrante, après avoir pris des douches plusieurs fois par jour non pas à cause du sel de mer sur ma peau mais de la pluie qui tombait aux moments les plus inattendus, j'ai enfin retrouvé l'été hier.

Je suis arrivée au crépuscule, dans mon petit village provençal perché sur sa colline face à la mer. Le ciel était teinté de rose mauve, de bleus dégradés, de jaunes orangés, de clair-obscur. Pas un nuage à l'horizon. J'ai vu la mer étinceler dans les derniers rayons de jours, de mille éclats, comme si c'était pour m'accueillir brillamment. Je suis sortie de la voiture, et mille odeurs m'ont assaillie, malgré mon méchant rhume finissant. Jasmin, iode, pins, chaleur, glycine, mimosas, et tant d'autres arômes délicieux qui me rappellent d'autres étés, d'autres moments merveilleux dans cet endroit magique, mais aussi m'annoncent avec joie que je vais passer ici un mois formidable. L'air était chargé de toutes ces odeurs s uniques, si formidables, si spécifiques, si familières, comme le parfum d'une maman qu'on sentirait par hasard et qui raviverait des souvenirs magiques et éphémères.

J'étais tellement heureuse face à la beauté des couleurs et des lieux où je n'étais pas venue depuis noël (ça n'était jamais arrivé que je reste si longtemps loin de notre maison de famille. J'ai descendu les quelques marches qui mènent à la maison, lovée en plein coeur de ce vieux village dont les pierres sont toutes chargées d'histoire. Les jardins sont luxuriants, touffus, ils explosent de plantes et de vie, on dirait des jardins presque secrets tant ils sont envahis par une belle végétation fleurie et odoriférante. Je me suis glissée à travers toutes ces plantes qui semblaient me saluer et me caresser de toutes parts (elles débordent littéralement, il faut presque se courber pour se frayer un chemin jusqu'à l'entrée). J'ai poussé la grosse porte en bois... des odeurs de maison, de cuisine, m'ont assaillie et je me suis sentie chez moi. Ça s'agitait aux fourneaux, tout le monde parlait en même temps, je me suis sentie avoir 10 ans, et ça m'a fait un bien fou. J'ai retrouvé cette belle maison, où j'aime fureter à chaque endroit, je me suis régalée, et j'ai bien sentie que les vacances d'été avaient réellement commencé hier. Un pur bonheur. Et ce soir, j'ai pu admirer un ciel complètement étoilé, ça n'était pas arrivé depuis ce qu'il me semble des siècles. Les cigales chantent, c'est l'été.
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samedi 14 juillet 2012

Questionnaire de Proust #5


Aujourd'hui, la question de Proust est :


Quelle est mon occupation préférée ?

Et bien je dirais que mon occupation préférée est de rêver... Rêver en lisant, rêver en me promenant, rêver en écrivant, en regardant un film, une expo, en ne faisant rien de particulier... Je ne vis pas dans mes rêves, au contraire, mais pour réaliser ce qu'on souhaite profondément, il faut d'abord en rêver un peu, non ?

Et vous, quelle est votre occupation favorite ?
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dimanche 8 juillet 2012

Questionnaire de Proust #4

Qui dit lundi dit Questionnaire de Proust !
Voilà donc une nouvelle question :

Ce que je déteste 
par dessus tout ?

Ceux qui me connaissent le savent : il y a deux choses au monde que je déteste par dessus tout : la coriandre et Alain Souchon. Tous deux fruits de mauvaises expériences étant petite. Mais c'est ainsi. Dans les restaurants, je dis que je suis carrément allergique à la coriandre, et alors la crainte de me voir des pustules pousser sur le nez rend les restaurateurs attentionnés et n'en mettent pas dans les plats. Mais je suis bien obligée d'en manger de temps à autres, et si avant la coriandre me gâchait totalement un plat, aujourd'hui je supporte, même si je n'aime pas. 
Pour Alain Souchon, une chanson en particulier me hérisse le poil depuis toujours : lorsque je l'entends par inadvertance, soit je hurle pour couvrir le bruit jusqu'à ce qu'on éteigne (je fais ça à la maison, chez des amis ou dans la voiture) soit lorsque je suis dans un magasin, je repose tout et j'en sors en courant. Ca m'est arrivé l'an dernier : j'avais quasiment fini mes courses et j'ai tout laissé en plan pour m'enfuir.

Ah oui, et pour avoir été obligée d'en boire des dizaines et des centaines de fois, je peux affirmer que je hais le thé Lipton Yellow. Quand on m'en sert, j'ai l'impression d'être punie de quelque chose. 

Et vous, que détestez-vous le plus au monde ?
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mardi 3 juillet 2012

Gênante intimité

Vous l'ai-je dit? Mes toilettes sont hors de mon chez moi (non, pas au bout du jardin, juste du couloir). Je sais que j'en rends certains jaloux mais c'est ainsi, tout le monde n'a pas ma chant inouïe. Sur le chemin, il y a l'appart (bon disons le, la chambre de bonne) d'un couple, qui n'a pas de fenêtre qui donne sur l'extérieur : la fenêtre donne directement sur le couloir. Et ils vivent en permanence avec cette fenêtre entre-ouverte, et souvent aussi avec leur porte entrebâillée. Chaque fois qu'on passe devant, qu'on le veuille ou non, on voit l'intérieur et souvent on les voit, eux. Non seulement ils étendent leur linge en permanence sur la rampe de l'escalier, mais nous imposent leur intimité : on peut les voir manger, discuter, regarder la télé... Chacun son mode de vie dirons-nous. Mais hier, j'ai été dans une situation extrêmement gênante : le couloir était sombre, je n'ai pas allumé la lumière, et tout à coup j'ai failli buter sur quelque chose, ou plutôt quelqu'un : le jeune homme était en train de faire sa prière par terre dans le couloir, entre les escaliers et les toilettes. Je n'ai pas su que faire : dire bonsoir, partir, faire comme si de rien n'était ? Cela m'a beaucoup fait réfléchir sur la prière du coup... Mais j'ai eu un sentiment de peine pour lui de vivre dans un espace si petit qu'il fait sa prière dehors, et en même temps de gêne d'avoir assisté à cela de façon inopinée. La prière me semble quelque chose de tellement personnel, de spécial... je me souviendrai toujours de cette phrase d'Anne dans Anne, la maison aux pignons verts, un de mes livres préférés (lu au moins 8 fois en 10 ans) : "Si je voulais vraiment prier, je vais vous dire ce que je ferais. J'irais dehors, toute seule dans un très grand champ ou tout au fond des bois, et je lèverais les yeux au ciel - plus haut, plus haut, encore plus haut- vers ce beau ciel bleu dont on a l'impression qu'il restera éternellement bleu. Et là, je sentirais ma prière, tout simplement."

Je ne souhaite absolument pas débattre de religion, de prières ou de croyances ici, mais uniquement vous partager cette gêne devant une intimité qu'on m'impose. "Détourne les yeux" me dira-t-on, et on aura raison. Mais quand j'atteins enfin le 6ème étage, à bout de souffle, et que je vois des tee-shirt, sous-vêtements et draps pendre juste-là, je suis dubitative.

Qu'en pensez-vous ?
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dimanche 1 juillet 2012

Questionnaire de Proust #3

Et revoilà le questionnaire de Proust ! On dirait que ça va devenir une petite rubrique, si ça continue comme ça...

Ma Devise ?

Ou plutôt "la devise familiale" : Oublie que t'as aucune chance, fonce !
Et étonnamment, je dois dire que ça fonctionne souvent...

Et vous, quelle est votre devise ?
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